L’impôt foncier est dû chaque année par tous les propriétaires de biens immobiliers. Cette taxe foncière peut représenter jusqu’à 2 mensualités de crédit par an pour les propriétaires et ce, selon les communes. Il vous reste encore jusqu’au 20 octobre pour la payer en ligne.

La taxe foncière, c’est quoi ?

La taxe foncière est due chaque année par les propriétaires de biens immobiliers imposables (logements, parkings, terrains à usage industriel ou commercial), y compris lorsque ceux-ci sont mis en location. Il existe deux types d’impôts fonciers : la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) et la taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB). Sauf exception, les logements vides sont soumis à la taxe foncière. Les taxes foncières font partie de la catégorie fiscale des impôts locaux utilisés pour le financement du budget des communes, des communautés de communes et des départements.

Calcul de la taxe foncière

Le calcul de la taxe foncière est basé sur la valeur locative cadastrale du bien, dite valeur locative, qui correspond à ce qu’il pourrait rapporter en cas de mise en location aux conditions du marché. A noter que la valeur locative, qui est mise à jour chaque année, entre également en compte dans le calcul de la taxe d’habitation. La base d’imposition de la taxe foncière sur le bâti équivaut à la moitié de cette valeur, soit un abattement forfaitaire de 50%. Pour les propriétés non bâties, cet abattement s’élève à 20%. Des taux, fixés par les collectivités territoriales, sont alors appliqués à cette base. Le résultat obtenu correspond au montant de la taxe foncière à acquitter.

Quand payer la taxe foncière ?

La date limite de paiement de la taxe foncière 2018 est fixée au 15 octobre 2018 pour un paiement par courrier. Mais il vous reste jusqu’au 20 octobre 2018 pour un paiement en ligne. Attention, en cas de retard de paiement, une majoration de 10% s’applique.

Que représente la taxe foncière sur le budget d’un propriétaire ?

Selon les communes, la taxe foncière peut peser jusqu’à 2 mois de mensualités de crédit par an sur le  budget des propriétaires.

Une information à garder en tête, en particulier pour les primo-accédants modestes. Aujourd’hui, avec les taux à des planchers historiques, ces nouveaux propriétaires ont tendance à s’endetter au maximum pour acquérir l’appartement ou la maison de leurs rêves. Parfois, sans se soucier de la taxe foncière qui pourrait déséquilibrer leur budget sur le long terme.

Ce qu’il faut retenir est que plus le prix de l’immobilier est élevé, plus le poids de la fiscalité locale est faible. Et inversement.

En moyenne, entre 2017 et 2018, la taxe foncière a augmenté de 1,78 % dans les cinquante
plus grandes villes de France. Nice (+19,32%) et Villeurbanne (+10,90%) sont les grandes villes qui comptent les plus fortes augmentations de taxe foncière (tous taux compris). La hausse est également supérieure de 4,00 % à Limoges et Mulhouse.

A Marseille, c’est la légère baisse du taux intercommunal mais également la disparition du taux de taxe GEMAPI (connue sous le nom de taxe inondation) qui expliquent que la taxe foncière n’y augmente en un an que de 0,81 %.
Avec Marseille, Caen et Dunkerque sont les seules grandes villes où les taux du bloc communal ont légèrement diminué.*

Retrouvez ici les taux 2018 de votre ville :*Source : Observatoire des taxes foncières de l’UNPI (Union Nationale des Propriétaires Immobiliers).

A noter enfin que la hausse de l’impôt foncier (+ 11,71 % entre 2012 et 2017, 11,80 % dans les plus grandes villes de France) demeure cinq fois plus élevée que l’inflation (l’indice des prix à la consommation a augmenté de 2,35 % entre octobre 2012 et octobre 2017).